Dans la peau d'un critique de cinéma ! 19/02/25
- Créa'So
- 20 févr.
- 2 min de lecture

Dans la peau d'un critique de cinéma ! La suite.
Dans le cadre des Itinéraires Culturels Comtois, l'équipe de Créa'So a initialement concocté un programme en lien avec les membres. Connaissant la richesse culturelle bisontine et la prise d'initiative de plus en plus forte de ses membres, l'équipe de Créa'So a laissé dans la programmation la place à la spontanéité et aux opportunités.
Le premier Itinéraire Culturel Comtois consacré au cinéma devient un vrai fil rouge : Dans la peau d'un critique de cinéma !

A l'initiative de plusieurs membres, 15 personnes se sont retrouvés à la projection de l'avant-première du film On ira, réalisée par Enya Baroux et avec Hélène Vincent.
Leny, membre de Créa'So nous partage son retour sur cette séance :
Le film, On ira, retenu dans le programme de l’association, est un film au sujet grave : il traite de la souffrance dans la maladie irréversible et de la volonté d’y mettre fin quand le courage de celui qui en souffre ne s’éclaire d’aucun espoir de guérison.
L’expression phare " mourir dans la dignité " est assumée par ceux qui prennent position pour l’euthanasie. Il faut entendre cela comme un cri du cœur de ne pas se laisser voler sa mort. Certes les soins palliatifs sont là, mais ne déchoient pas cette vie de souffrances dans la privation progressive de sa propre responsabilité ainsi que de son libre arbitre ? C’est ce que pense notre héroïne. Le débat est ouvert, engagé, passionné et cette histoire apporte sa contribution, dédramatisée et somme toute joyeuse.
Réalisé par Enya Baroux, avec Hélène Vincent (à la riche filmographie) qui joue le rôle d’une dame âgée, souffrant d’une maladie dégénérative et handicapante, qui lui cause des douleurs extrêmes de surcroît . Elle engage « un auxiliaire de vie » pour la mener en Suisse, mettre un terme à son calvaire, accompagnée de son fils et de sa petite-fille. Ces derniers ignorent tout et vont apprendre ce projet de se suicider avec assistance, progressivement. Malentendus, égarements, disputes, prises de conscience, fous rires, moments de grande solitude (a Hélène Vincent, notamment, qui joue à la perfection son rôle de mère et de grand mère qui s’approche d’une mort voulue, maîtrisée avec cœur et vaillance) émaillent l’intrigue menée tambour battant.
Un débat ensuite entre la réalisatrice et le personnage principale d’une part et les spectateurs, eut lieu. Elles apportèrent, chacune dans son art, des réponses à la hauteur des questions posées et que se pose une société qui doit trouver la meilleure réponse possible à un débat difficilement consensuel, tellement le sujet comporte de points d’approche différents et tous légitimes.
